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C’est pour faire le point de l’état d’exécution des résolutions et recommandations de la session d’octobre 2014, comme il est de tradition, que le Centre International de Référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida (CIRCB) a tenu la 4ème session ordinaire de son Conseil Scientifique le 30 novembre 2015 à Yaoundé.
Au menu de cette rencontre, l’étude de certains dossiers de personnel scientifique, la classification des chercheurs, l’état des demandes d’accréditation auprès de l’OMS et de l’UNESCO, le bilan des activités 2015 et la présentation entre autres du projet de performance 2016. « Depuis trois ans au moins, le CIRCB n’a pas recruté de personnel scientifique. Que ce soit au grade de chercheur ou alors au grade de technicien supérieur de laboratoire et infirmier au niveau des Unités techniques médicales. C’est ainsi que nous allons au cours de ce Conseil examiner et retenir ceux des chercheurs et techniciens dont les compétences permettront d’intégrer le CIRCB », a expliqué le Pr. Alexis Ndjolo, Directeur du CIRCB.
Sur la table des travaux présidés par le Pr. Emmanuel Eben Moussi, plusieurs dossiers à étudier. « Nous allons examiner un lot de candidatures reçues pour des recrutements comme chercheurs. Nous avons plus de vingt demandes et pour être retenu, il faut au minimum être titulaire d’un PhD », a indiqué le Pr. Eben Moussi.
Concernant la lutte contre leVIH-Sida, le CIRCB continue de déployer sa caravane dans les régions depuis plus de cinq ans, dans la perspective de donner la bonne information sur la pandémie. Opération dénommée « Vaccin social ». Un procédé qui consiste à informer et éduquer la communauté éducative et bientôt la communauté universitaire sur les stratégies vaccinales à mettre en œuvre pour éviter de nouvelles contamination au VIH.
Sur la question récurrente relative au vaccin biologique, le Pr. Alexis Ndjolo rassure : « En attendant l’avènement du vaccin biologique et classique que la communauté scientifique mondiale espère, il est important de relever qu’élaborer un vaccin ou sa mise à la disposition de la communauté est une œuvre délicate, onéreuse, difficile qu’il faut mener de concert avec toute la communauté scientifique internationale. Au CIRCB, nous ne sommes pas à la traîne de cette notion de vaccin thérapeutique parce que nous prenons en compte dans nos laboratoires des avancées faites aussi bien au Cameroun qu’à l’étranger, pour adapter si cela est nécessaire, le vaccin qui sortira des laboratoires à notre environnement parce que le virus du VIH est changeant et que nous, scientifiques au Cameroun, devons l’adapter à nos populations. », a-t-il expliqué.
© CT, 1er/12/2015


