L’étude évalue les mutations de résistance aux antirétroviraux (ADRMs) chez des adolescents camerounais infectés verticalement par le VIH-1, sous traitement antirétroviral (ART). Menée pendant la pandémie de COVID-19, elle compare les profils de résistance entre patients virémiques et non virémiques et examine leur immunité face au SARS-CoV-2.
Sur 60 participants, 63 % présentaient des ADRMs, principalement liées aux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (NNRTI). Les adolescents avec un nadir de CD4 < 350 cellules/μl avaient un risque accru de résistance (OR = 3,20). Par ailleurs, 28 % des adolescents avaient des anticorps IgG contre le SARS-CoV-2, indiquant une exposition antérieure, mais seulement 4,5 % étaient positifs au test PCR.
L’étude souligne la prévalence élevée des ADRMs malgré un succès virologique global, mettant en évidence l’importance des régimes sans NNRTI. Elle révèle également une exposition significative au SARS-CoV-2 parmi ces adolescents, appelant à des mesures de prévention renforcées.
