Une étude menée au Cameroun a évalué l’efficacité des régimes antirétroviraux de troisième ligne (3L) guidés par le profilage génotypique du VIH-1. Sur 38 patients inclus, tous présentaient des résistances aux inhibiteurs de la transcriptase inverse, et 66 % aux inhibiteurs de protéase. Malgré cela, 63 % des virus restaient sensibles au darunavir/ritonavir (DRV/r), un médicament clé des traitements de 3L.
Le régime préféré, associant dolutégravir, DRV/r, ténofovir et lamivudine, a été prescrit à 51 % des patients. Après 21 mois de traitement médian, 82 % des participants ont atteint une réponse virologique optimale (charge virale < 390 copies/mL). Aucun lien significatif n’a été observé entre cette réponse et les facteurs comme l’âge, le sexe, ou la diversité génétique du VIH-1.
L’étude souligne l’importance du test de résistance génotypique pour adapter les traitements de 3L dans les pays aux ressources limitées. Elle met également en lumière la nécessité d’un soutien accru à l’observance thérapeutique et d’un suivi rigoureux pour maintenir l’efficacité à long terme. Ces résultats encouragent une généralisation de ces pratiques pour améliorer la prise en charge du VIH.
