Cette étude propose une revue systématique et méta-analyse pour évaluer les réservoirs du VIH-1 chez les enfants et adolescents, en se concentrant sur les mutations de résistance archivées (ADRMs) et la charge d’ADN viral. Les auteurs analyseront des données publiées entre 2002 et 2023, issues de multiples bases de données, afin d’estimer la prévalence globale des ADRMs et les facteurs associés à la taille des réservoirs viraux. Les populations cibles incluent les enfants de 0 à 19 ans, avec une attention particulière pour les différences entre nourrissons et adolescents.
Les réservoirs viraux, principalement dans les lymphocytes T CD4+, constituent un obstacle majeur à la guérison du VIH. Chez les enfants, ces réservoirs présentent des caractéristiques uniques en raison de l’immaturité de leur système immunitaire et de la transmission périnatale du virus. L’étude vise également à identifier les disparités géographiques, notamment entre pays riches et pays à ressources limitées, ainsi que l’impact des traitements antirétroviraux (ART) sur la dynamique des réservoirs.
Les résultats de cette méta-analyse pourraient éclairer les stratégies de recherche vers une guérison fonctionnelle du VIH, en particulier pour les populations pédiatriques vulnérables. Les limites incluent l’hétérogénéité des études et la difficulté à distinguer les virus compétents des virus défectueux dans les réservoirs. Les auteurs soulignent l’importance de ces travaux pour atteindre l’objectif d’élimination du VIH d’ici 2030, conformément aux Objectifs de Développement Durable.
