Le CIRCB monte au front contre le Covid-19
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août 13, 2020Tout comme le VIH, le virus de l’hépatite B (VHB) peut être transmis d’une femme enceinte au bébé à naître. Cependant, la manière dont le gouvernement prévient la transmission du VIH de la mère à l’enfant n’est pas la même en ce qui concerne le VHB. Les experts médicaux estiment que 90% des enfants atteints du VHB l’ont eu de leur mère dans l’utérus, surtout lorsqu’aucune méthode préventive n’est pas utilisée. Ces enfants développent rapidement la maladie et cela entraîne un cancer.
Cependant, les médecins, les pédiatres, les chercheurs, les gynécologues et les étudiants en médecine du Gabon, du Tchad, du Zimbabwe et du Cameroun disent que cela peut être corrigé lorsque tous les nouveau-nés reçoivent le vaccin contre l’hépatite B (HB) dans les 24 heures suivant leur venue au monde. Il s’agit d’une mesure préventive à 95% pour les bébés nés de mères atteintes ou non du virus de l’hépatite B. C’est pourquoi du 3 au 4 février 2020, des experts médicaux se sont réunis au Centre International de Référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH+/Sida (CIRCB) à Yaoundé, pour élaborer une politique qui aidera divers gouvernements en Afrique à mieux prévenir l’hépatite B de mère-enfant.
Les discussions de l’atelier de deux jours étaient animées par le Directeur de la Santé Familiale au Ministère de la Santé publique, le Pr. Robinson Mbu, qui a réitéré l’importance de l’atelier, rappelé les recommandations de l’OMS pour lutter contre l’hépatite B et la nécessité d’administrer au nouveau-né la première dose de vaccin contre l’hépatite B. « C’est quelque chose que le gouvernement va instituer à tout moment à partir de maintenant« , a révélé le Pr. Mbu. Au Cameroun, environ 8% des femmes enceintes sont infectées et il n’y a pas de politique stricte sur la façon dont ces femmes peuvent empêcher la transmission de l’hépatite B à leurs enfants à naître. L’atelier, selon le professeur Judith Torimiro du CIRCB, est l’occasion pour les populations de savoir ce que le gouvernement a fait jusqu’à présent et comment la politique gouvernementale peut être traduite sur le terrain, avec les professionnels de la santé qui géreront mieux les femmes enceintes infectées par l’hépatite B.
Le Pr. Torimiro a déclaré qu’en tant qu’experts, ils examinaient les difficultés à organiser un programme axé sur la prévention du VHB d’une femme enceinte au bébé. Elle a déclaré que le Cameroun est béni avec toutes les étapes d’intervention recommandées par l’OMS pour freiner HB «Nous avons les installations pour diagnostiquer toute femme enceinte; il existe des antiviraux pour pouvoir mettre n’importe quelle femme sous traitement en suivant les directives appropriées, il y a le vaccin contre l’HB. Il y a aussi l’immunoglobuline qui peut être utilisée pour améliorer le taux de prévention de la maladie de la mère à l’enfant », souligne le Pr. Torimiro.
© CT 04/02/2020


