La cérémonie qui a eu lieu le mardi 19 décembre 2017 dans la salle de conférences du CIRCB aura été brève, mais très riche tant en son contenu que dans les objectifs que s’assignent le Centre International de Référence Chantal BIYA (CIRCB) et l’Institut Africain d’Informatique (IAI-Cameroun).
Louant d’entrée l’excellence des liens qui unissent déjà les deux structures, le Pr. Alexis Ndjolo, Directeur du CIRCB a indiqué les pistes qui peuvent encore être explorées dans cette dynamique. Dans ce sillage, il a évoqué le Programme de lutte contre les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), le VIH et le Sida en milieu éducatif, le « Vaccin social », mis en route depuis 2011, pour lequel l’expertise de l’IAI-Cameroun sera désormais un solide appui. En effet, depuis trois années, ledit Programme a connu une importante mutation avec l’introduction de dons de centres multimédia/vidéoconférence aux différentes localités bénéficiaires du Vaccin social. En prenant avantage de l’avancée des Technologies de l’Information et de la Communication alliées à la bonne information sur la pandémie à VIH, il est attendu une plus grande intégration par la communauté éducative des réflexes de prévention du VIH et du Sida.
Pour Armand Claude Abanda, Représentant résident de l’IAI au Cameroun, c’est un grand honneur d’avoir une part active à l’œuvre humanitaire de la Première Dame du Cameroun, Madame Chantal Biya. L’institution qu’il dirige, après « l’Opération 100 000 Femmes », s’est engagée dans le projet « MIJEF 2035 », tout ceci pour outiller les populations camerounaises dans l’utilisation des TIC. L’IAI-Cameroun entend ainsi poursuivre dans cette lancée en prenant appui sur les centres multimédias offerts à la communauté par le CIRCB, pour mettre à contribution ses ingénieurs et étudiants.
Le Programme Vaccin social prend une autre envergure avec à l’horizon, des résultats qui devraient davantage répondre à la vision et aux aspirations profondes du couple présidentiel en croisade contre la pandémie à VIH, afin que les générations futures soient définitivement à l’abri de ce fléau.