Le « Vaccin social » fait son entrée à l’université

Cela fait suite à la signature d’une convention entre le CIRCB et le Ministère de l’Enseignement Supérieur.

Ils étaient sept membres du gouvernement à prendre part le 28 Novembre 2015 à la cérémonie grandiose qu’a abritée la salle des actes de l’Université de Yaoundé à Soa. C’est en effet en ordre de bataille que les autorités camerounaises ont choisi de se mettre, pour vaincre la pandémie à VIH. Il convient en effet de mobiliser toutes les énergies pour barrer la route à ce « terroriste psychologique », ainsi que l’a baptisé le Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo.

L’arrivée du Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST), le VIH et le Sida en milieu universitaire est présenté comme une absolue nécessité, au regard des données et indications fournies par le Pr. Alexis Ndjolo, Directeur du CIRCB. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, plus on est instruit, plus le risque d’infection est élevé, d’après les statistiques. Aussi est-il primordial de renforcer la sensibilisation en vue d’une plus grande prévention du risque VIH. Une nécessité eu égard à l’objectif d’émergence du Cameroun à l’horizon 2035, tel que programmé par le chef de l’Etat, a tenu à le rappeler le Pr. Fame Ndongo.

La déclinaison du Programme de vaccin social mené jusque là, a été présenté par Mme Jaji Mbah Rose, qui en assure la coordination. Une initiative qui, dans sa phase pilote, a permis de tester avec efficacité un ensemble d’outils de sensibilisation dans les écoles maternelles, primaires et normales de différentes localités à travers le pays.

La tâche étant ardue, le concours de tous est vivement souhaité, pour appuyer les efforts engagés par le couple présidentiel. C’est dans ce sens que la signature de la convention qui lie désormais le CIRCB au MINESUP est un gage de la préservation des forces essentielles au devenir du Cameroun. En effet, c’est dans les campus et les amphithéâtres de nos universités que se trouvent les ressources humaines dont la patrie a grand besoin pour son développement.

Il convient de les préserver à tout prix des ravages du VIH et du Sida, en prenant appui sur l’exemple donné dans ce combat par la Première Dame du Cameroun, Madame Chantal Biya, Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA et Ambassadrice de Bonne Volonté de l’UNESCO. 

Le « Vaccin social » fait son entrée à l’université