Cette étude a évalué les facteurs associés à la suppression virale et à la réponse immunologique chez 272 enfants et adolescents camerounais sous traitement antirétroviral (ART). Les résultats montrent que seulement 54,41 % des participants ont atteint une suppression virale (charge virale < 1000 copies/mL), avec un taux significativement plus bas en milieu rural (40,48 %) qu’en milieu urbain (56,96 %). L’échec immunologique (défini par un taux de CD4 inférieur aux seuils critiques) a été observé chez 22,43 % des participants, avec une fréquence plus élevée chez ceux sous traitement de première ligne (25,82 %) que de deuxième ligne (10,17 %).
L’étude révèle des disparités géographiques et thérapeutiques marquées. Les participants en milieu rural et ceux sous schémas à base d’INNTI (traitement de première ligne) ont présenté des résultats moins favorables. De plus, l’échec immunologique était nettement plus fréquent chez les patients non suppressés virologiquement (40,32 %) que chez ceux dont la charge virale était contrôlée (7,43 %). Ces résultats soulignent l’importance d’un suivi renforcé et d’un accès équitable aux traitements optimaux, notamment en milieu rural.
L’étude révèle des disparités géographiques et thérapeutiques marquées. Les participants en milieu rural et ceux sous schémas à base d’INNTI (traitement de première ligne) ont présenté des résultats moins favorables. De plus, l’échec immunologique était nettement plus fréquent chez les patients non suppressés virologiquement (40,32 %) que chez ceux dont la charge virale était contrôlée (7,43 %). Ces résultats soulignent l’importance d’un suivi renforcé et d’un accès équitable aux traitements optimaux, notamment en milieu rural.
