Cette étude pilote menée dans l’État d’Anambra au Nigeria évalue la réponse immunitaire naturelle à l’antigène HIV-Nef chez 16 patients séropositifs sous traitement antirétroviral. Les résultats montrent que 87,5 % des participants ont développé des anticorps spécifiques contre Nef, avec une prédominance d’IgG et d’IgM (31 % chacun). Les données démographiques et cliniques, comme l’âge moyen (40 ans) et le taux moyen de CD4+ (438 cellules/mm³), n’ont révélé aucune corrélation significative avec la présence de ces anticorps.
L’étude utilise une méthode ELISA optimisée pour détecter les anticorps, confirmant ainsi la réponse humorale chez la majorité des patients. Bien que ces anticorps ne garantissent pas une protection contre le VIH, leur présence ouvre des pistes pour explorer des stratégies vaccinales ciblant des protéines accessoires comme Nef, en complément des approches traditionnelles axées sur l’enveloppe virale.
Les limites incluent un petit échantillon (16 participants) et l’absence de répétition des tests ELISA. Cependant, ces résultats préliminaires soulignent l’importance d’élargir la recherche sur les immunogènes non conventionnels pour améliorer les futures stratégies de traitement et de prévention du VIH.
