Cette étude longitudinale a suivi 88 patients VIH (79,4 % de femmes, âge moyen de 35,5 ans) sous traitement antirétroviral (ART) pendant deux ans. Les résultats montrent une amélioration significative des paramètres immunologiques et hématologiques dès les deux premiers mois (M2) : les taux de CD4, de monocytes et de plaquettes ont augmenté de manière marquée (p < 0,05), tandis que l’hémoglobine et les CD8 sont restés stables.
Après M2, les améliorations se sont stabilisées sans progression significative. Le rapport CD4/CD8 a continué à s’améliorer (p = 0,03 à M12 et M24), reflétant une reconstitution immunitaire partielle. Cependant, une légère anémie persistait, probablement due à la toxicité médicamenteuse (ex. : AZT). Les CD8 sont restés élevés, confirmant leur rôle clé dans le contrôle viral.
Les complications liées au VIH (thrombopénie, lymphopénie) ont été corrigées rapidement par l’ART, mais des défis subsistent, comme l’anémie persistante. L’étude souligne l’importance du suivi précoce et rappelle les limites, comme l’absence de mesure de la charge virale.
