Une étude menée dans le district sanitaire d’Ayos au Cameroun a révélé un taux de 25 % de cas suspects de variole du singe (M-pox) parmi 88 participants. Les principaux facteurs cliniques associés à l’infection incluent des antécédents de variole (OR = 9,14), des infections cutanées (OR = 210) et des allergies cutanées (OR = 68,57). Ces résultats soulignent l’importance des antécédents médicaux et des affections dermatologiques dans la susceptibilité à la maladie.
Les facteurs environnementaux et comportementaux jouent également un rôle clé. Un contact récent avec une personne infectée (OR = 9,14) ou avec des animaux (OR = 12,68) augmente significativement le risque. De plus, la consommation partagée de repas et la manipulation de viande de brousse sont associées à une plus grande probabilité d’infection. Ces éléments mettent en lumière les modes de transmission interhumaine et zoonotique de la maladie.
L’étude identifie des lacunes dans la vaccination, avec 11 cas suspects sur 22 concernant des individus vaccinés, suggérant une diminution de l’immunité au fil du temps. Les auteurs recommandent une surveillance active dans les communautés à risque, notamment celles en contact étroit avec la faune sauvage, pour prévenir de futures épidémies.
