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novembre 1, 2024Introduction
En Afrique centrale, les adolescents vivant avec le VIH (AVVIH) font face à des défis psychosociaux majeurs qui compromettent souvent leur rétention dans les soins. Une étude récente menée au Cameroun et publiée dans le Journal of Epidemiology and Population Health (2024) a testé un modèle innovant de soutien communautaire facilité par des pairs. Les résultats montrent une amélioration significative de l’engagement des jeunes dans leur parcours de soins.
Une Approche Communautaire pour Renforcer les Soins
L’étude a inclus 305 adolescents âgés de 10 à 19 ans, infectés par le VIH de manière périnatale et suivis dans un centre de référence à Yaoundé. Les participants ont été répartis aléatoirement en deux groupes :
- Groupe témoin : Soins standards (suivi médical, conseils en observance, etc.).
- Groupe intervention : Soins standards plus un accompagnement communautaire incluant des groupes de soutien animés par des pairs, des ateliers ludiques (danse, peinture, musique) et des visites à domicile.
Après 15 mois, 82 % des adolescents du groupe intervention ont maintenu une bonne rétention dans les soins, contre 71 % dans le groupe témoin. Cette différence, statistiquement significative, souligne l’efficacité du modèle.
Des Besoins Psychosociaux Criants
L’étude révèle aussi la prévalence élevée de troubles mentaux chez ces adolescents :
- 27 % souffraient de dépression sévère.
- 29 % présentaient une anxiété élevée.
- 85 % avaient une faible estime de soi.
Ces chiffres illustrent l’urgence d’intégrer un soutien psychosocial dans la prise en charge du VIH chez les jeunes. Les groupes de pairs ont permis de briser l’isolement, d’améliorer l’acceptation de la maladie et de renforcer l’observance thérapeutique.
Perspectives et Limites
L’étude met en lumière plusieurs enseignements :
✅ L’efficacité des pairs : Les adolescents soutenus par d’autres jeunes vivant la même expérience montrent une meilleure adhésion aux soins.
⚠️ Un paradoxe familial : Les AVVIH dont les deux parents étaient vivants avaient une rétention plus faible, probablement en raison d’une surprotection limitant leur autonomie dans la gestion de leur santé.
🔍 Des pistes pour l’avenir : Les auteurs recommandent de généraliser ce type d’interventions dans les programmes VIH en Afrique subsaharienne, tout en adaptant les approches selon le contexte familial et social.
Conclusion
Cette étude prouve qu’un accompagnement communautaire et psychosocial peut transformer la prise en charge des adolescents vivant avec le VIH. Alors que les objectifs 95-95-95 de l’ONUSIDA visent une meilleure rétention dans les soins, de tels modèles pourraient jouer un rôle clé – surtout dans des régions où les ressources en santé mentale sont limitées.
Et vous, pensez-vous que ce type de programme pourrait être reproduit dans d’autres pays ? Partagez votre avis en commentaire !
🔗 Source : Ndongo et al. (2024), Journal of Epidemiology and Population Health
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